L’article du journal quotidien régional L’UNION mis en ligne le 23 avril 2021 rédigé par Alice Beckel fait réagir Léo Tyburce notre conseillé communautaire EELV d’opposition.
« Si le Grand Reims avait un bulletin de notes, un bon point serait attribué en matière de qualité de l’eau ».
Bien heureusement pour notre santé, la qualité finale de l’eau du robinet est- en partie- au rendez-vous. En partie, car plusieurs sites posent problèmes à cause de la présence de pesticides: Romigny, Pévy, Vandeuil.
Mais cette qualité est obtenue au prix de solutions « curatives », c’est-à-dire qui investissement sur les conséquences plutôt que de traiter le problème à la racine : le Grand Reims investit largement dans des usines de traitement pour éliminer les pesticides plutôt que d’éviter de polluer notre eau à la source.
Cela règle-t-il le problème ? Non
Cela permet d’économiser l’argent de nos impôts ? Non
Non car notre ressource en eau est dégradée. Nos captages d’eau potables dépassent régulièrement les seuils de pollution aux nitrates et pesticides (par exemple les captages de Fléchambaut, Villiers-aux-Nœud, de Couraux et de Beaumont…).
Tout comme notre air, notre eau est dégradée. Or, ce sont nos biens les plus précieux. Quand va-t-on agir ?
Les solutions sont pourtant connues : pour la protection des captages destinés à l’eau potable nous devons développer les solutions fondées sur la nature, en l’occurrence sur l’agroécologie, permettant de retrouver des rivières de qualité et un territoire résilient face au changement climatique.
Bien plus efficace et moins couteux que la politique actuelle visant à développer des usines de traitement quand la qualité de l’eau est dégradée.