Le gel menace les vignes et les cultures, danger pour le chardonnais du sud de la Champagne?

Vigne gelée (illustration BOYER CLAUDE / MAXPPP, pour France Info)

Avec la vague de froid des derniers jours, les vignes et les cultures ont été abîmées par le gel dans la Marne et les Ardennes. Le ministre de l’agriculture Julien Denormandie a annoncé avoir activé le régime de calamités agricoles pour compenser les pertes, France Bleue Champagne-Ardenne.

Notre radio publique locale nous informe que ces dernières vagues de froid viennent s’ajouter aux gelées de janvier et février, les vignes souffrent. En Champagne, la catastrophe est évitée grâce aussi au contre bourgeon mais le froid a tout de même sévit dans certains secteurs, notamment dans le Sézannais et dans l’Aube.

Quel avenir pour la Chardonnais ?

Replanter des vignes et réfléchit au choix du cépage va peut-être s’imposer. « Sur les parcelles où il y a un risque de gel, ça serait de sélectionner et de choisir un cépage qui a un développement tardif. C’est-à-dire qu’au lieu de pousser mi-mars qui commence à pousser beaucoup plus tard, début avril ». Mais ces cépages résisteront ils à la sécheresse et aux maladies ?

Les gelées printanières interviennent lorsque la vigne à repris son activité. Les symptômes sont variables et dépendent du stade végétatif. Lors du débourrement, les bourgeons et les rameaux mesurant quelques cm brunissent et se dessèchent. Si la gelée est intense, il peut y avoir destruction totale de la végétation qui brunit après le dégel et prend un aspect de salade cuite, avant de se dessécher. Les inflorescences brunissent et se dessèchent également.  

L’industrialisation excessive, l’agriculture intensive, la croissance infinie de la consommation de masse ont contribué au dérèglement du climat alors que des alertes sont lancées dans le monde depuis plus de 50 ans.

En France l’économie libérale continue de privilégier ses intérêts cupides. La « loi climat » examinée à l’Assemblée Nationale est déjà très amoindrie. Les citoyens s’organisent à défendre un choix de vie plus saint face aux représentants élus.